Egon Schiele (1890-1918)

Le peintre autrichien Egon Schiele n’a cessé de décliner la figure féminine, scandalisant souvent ses contemporains. En voici une interprétation plus policée, car destinée à être largement diffusée. 

Ce Nu couché d’Egon Schiele condense tout le vocabulaire artistique de l’artiste viennois qui laisse, ici, s’exprimer ses obsessions et ses tourments les plus intimes.

L’année de création de cette feuille, 1918, est en elle-même un signe : l’empire des Habsbourg est prêt à s’effondrer. Et sans le savoir l’artiste autrichien, réalise ses ultimes œuvres.

La session lorientaise se plaçait sous les auspices des avant-gardes du XXe siècle, avec ces deux artistes aux figures provocantes.

Le réalisateur livre un malicieux vaudeville dans l’univers des ventes aux enchères. Avec, en toile de fond, la redécouverte d’un tableau d’Egon Schiele et… l’Hôtel Drouot.

Les œuvres, conservées à Chicago, Pittsburg et Oberlin, auraient été volées par les nazis à Fritz Grünbaum, un collectionneur juif tué à Dachau en 1941. Ses héritiers se battent depuis des années pour récupérer les œuvres lui ayant appartenu. L'ensemble des dessins est estimé entre 1 et 1,5 M$.

Le procureur de New York Alvin Bragg a restitué le 20 septembre sept portraits par Egon Schiele sur papier aux descendants de Fritz Grünbaum, un artiste de cabaret, comédien et chanteur autrichien dont la collection fut pillée par les nazis.

C’est un nouveau chapitre qui s'ouvre, au numéro 24 de la 57e rue, pour la galerie St. Etienne, qui a laissé sa place au Kallir Research Institute. Déplacée de Vienne à New York en 1939, et dirigée par Jane Kallir depuis 1979, l'enseigne était un haut lieu de l’expressionnisme autrichien et allemand. 

Dédiée en partie aux cartes postales, la vente du jeudi 4 avril à Mayenne proposera notamment un très intéressant ensemble tiré de la série sur la Wiener Werkstätte (Pascal Blouet OVV). Parmi les artistes modernes autrichiens illustrés se distinguera...

Avec 1,4 millions de visiteurs,  «Toutânkhamon. Le Trésor du Pharaon» (La Villette) monte, sans surprise, sur la plus haute marche du podium, selon le classement du Quotidien de l'art, suivie de «Basquiat/Egon Schiele» (676 503 visiteurs à la Fondation Vuitton) et «Picasso bleu et rose» (670 667 visiteurs à Orsay).