Pour sa 8e édition, le salon genevois des pierres précieuses s’étoffe encore avec 239 exposants, contre 210 au printemps dernier, et met l’accent sur les mystérieuses opales.
Lorsqu’en 1968 j’ai ouvert mon entreprise de pierres précieuses, on m’a dit que c’en était fini des marchands et que j’allais rapidement faire faillite», se remémore Thomas Faerber. Pour le cofondateur, avec son acolyte Ronny Totah, de GemGenève, bien qu’importants, le contexte et les événements ne décident pas de tout. Une bonne dose de détermination et un peu de chance peuvent vraiment faire la différence. Est-ce le secret du succès de ce salon depuis son inauguration en 2018 ? Si l’environnement géopolitique du printemps 2024 semble, mondialement, plus explosif que celui de 1968, son impact se devine identique sur les consciences : priorité à la sécurité ! Trouver des objets de valeur tout en évitant les contrefaçons devient un investissement refuge en attendant des jours meilleurs. C’est précisément l’offre de GemGenève, manifestation conçue par des marchands de gemmes, pour les professionnels de leur secteur de niche. Mais également pour le public, de plus en plus avide d’une authenticité mise à mal par un marché saturé d’offres multiformes.
La collection «Rose Love» de la jeune créatrice Diana Zhang, qui comprend (de gauche à droite) une broche, des boucles d’oreilles, un bracelet, une bague et une deuxième broche.Les créations…
com.dsi.gazette.Article : 50602
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